vendredi 23 janvier 2009

MIRROR'S EDGE / Test PS3 : Une Yamakasi Kamikaze























































Mirror's Edge faisait partie des titres les plus attendus de la fin de l'année 2008 sur consoles next gen. Dans un monde futuriste proche du notre, la société devenue aussi high-tech que liberticide a engendré un groupuscule de yamakasi, messagers du réseau alternatif qui s'est crée en marge du système. Inspirée de l'héroine de la série Dark Angel, le personnage que vous incarnez est une jeune asiatique nommé Faith. Faith a un mentor qui la guide dans ses missions et qu'elle a rencontré en le cambriollolant (Oh! comme dans Dark Angel)

Faith évolue dans une jungle urbaine qui fait penser à de grandes villes d'Asie qui seraient baignées dans une blancheur éclatante, une vision suédoise de Bangkok? (Les développeurs de DICE sont suédois)
La direction artistique du jeu est sa plus grande force, le rendu de la ville est très réaliste avec une technique d'éclairage qui fait penser à de l'illumination globale : les couleurs chaudes (jaune-orangé, rouge) se diffusent largement sur les étendues blanches des toits.
On est dans le réalisme en même temps on a des partis-pris chromatiques tranchés et chaque niveau a une dominante couleur. Les intérieurs présentent souvent des verts acidulés, des jaunes irradiants. Les effets atmosphériques sont sublimes, flares, haze, tout y est; le joueur est régulièrement envahi d'une sorte d'évanouissement bleuté. Les musiques electro minimales et ambiant, complètent à merveille ce tableau idyllique.

Malheureusement, il y a un autre côté du miroir...
La jouabilité pourtant vitale à ce type de jeu est loin d'être honorable.
Le choix d'imposer la vue subjective au joueur aurait du aller de paire avec un réglage parfait des actions et des niveaux. On comprends que c'est le caractère immersif de la vue à la première personne qui a motivé ce choix mais le reste des promesses n'est pas tenu.
Le saut court et lourd du personnage fait penser à Quake, le choix des touches principales (L1, L2, R1, R2) est déroutant et tout aussi imposé. Autant dire que la prise en main est rebutante et frustrante, j'ai attendu les trois-quarts du jeu pour avoir des sensations plaisantes. Les enchainements de touches nécessaires à de nombreux passages sont durs à synchroniser et pas intuitifs.

De plus la qualité des niveaux est très inégale et des blocages pénibles cassent la progression. Le pire est de buter sur une action simple dont l'exécution retorse oblige à refaire une même passage des dizaines de fois.
On a l'impression désagréable que c'est au joueur de se plier continuellement aux défauts d'une maniabilité mal réglée. Le joueur semble être un béta-testeur sur de nombreux niveaux,
alors qu'il devrait être l'acteur béat d'une mécanique bien pensée.

Une innovation salutaire vient porter secours au joueur : le sens urbain.
Cette faculté permet à Faith de visualiser en rouge vif les points d'accroche du décor (tuyaux, rambardes, tremplins etc.) Une option aussi vitale que graphique.

Concernant les cinématiques, le graphisme vectoriel/Flash des scènes laisse une impression un peu "bas-de-gamme" et on regrette que DICE n'est pas exploité la beauté du graphisme in-game. C'est rare que des cinématiques soient moins belles que le jeu en lui-même.

En résumé Mirror's Edge est sur le fil de l'injouable en dépit d'une réelle fraîcheur graphique.
Le jeu est le premier opus d'un trilogie à venir, les joueurs se rangeront vite en deux files :
les pour et les contre.


Note :

Mon système de Notation donne désormais un coefficient 2 aux graphismes et à la jouabilité et un cohéficient 1 à la bande son.

vendredi 16 janvier 2009

Comparatif graphique DIALHEX / ROTOHEX


Nintendo n'as pas trop de scrupules à exploiter ses vieilles licences jusqu'à plus soif et à moindre frais.

Flash Review : ROTOHEX / Wiiware




Après CUBELLO, la collection Art Style s'étoffe d'un nouveau Wiiware : ROTOHEX.
D'un gameplay proche du jeu "Dix de chute" il s'agit du quasi portage du jeu GBA "Dial Hex".
Par une succession de rotations, le joueur doit former des hexagones a l'aide de petits triangles qui tombent comme des pièces de Tetris. Le principe est simple mais les mouvements pour y arriver sont infinis, la réussite dépends beaucoup de la logique de chacun et de l'aptitude à visualiser et anticiper. La pauvreté graphique est vraiment la faiblesse majeur de ce Wiiware qui aurait mérité un vrai lifting par rapport à son ancêtre sur GBA. Gamekult qualifie même le jeu d' "hermétique et moche" dans la colonne des point faibles. Le jeu est aussi à déconseiller aux dyschromates car une mauvaise perception des couleurs rend ce jeu quasiment injouable.
Le mode VS permet à deux joueurs de s'affronter ce qui manquait à CUBELLO. Neamoins, ce dernier amène plus de fraîcheur et quite à n'en choisir qu'un, je le recommanderais d'avantage.
ROTOHEX, un jeu dedié aux fans de casse-têtes purs.