vendredi 17 avril 2009

Aperçu / The Legend Of Zelda : Spirit Tracks // LINK revient sur DS


Après l'excellent Phantom Hourglass,
Link revient sur Nintendo DS.
Le prochain opus s'appelera The Legend Of Zelda : Spirit Tracks.
En ce qui concerne le système de déplacement, un réseau de voies ferrées vient remplacer la mer du monde extérieur.
Pour le reste le jeu semble être une suite fidèle au graphisme en cell-shading hérité de Wind Waker. Le trailer est visible sur jeuxvideo.com :
http://www.jeuxvideo.com/videos_editeurs/0002/00021370/the_legend_of_zelda_spirit_tracks_f1q0.htm#containerlienVoirDirectementlaVideo

dimanche 12 avril 2009

Resident Evil 5 / Test PS3 : La case de l'oncle Capcom































































































Très attendu, le nouveau Resident Evil, premier épisode PS3 est aussi une sorte de conclusion de la saga où sont révélés la plupart des sombres desseins d' Umbrella.
Il faut avouer d'entrée que Capcom a énormément capitalisé sur la réussite de Resident Evil 4 et n'a pas pris de risques inconsidérés dans le développement de cet épisode. Certains vont jusqu'à dire qu'il s'agit d'un "remake africain" de RS4. On ne peut cependant pas se plaindre que Resident Evil 5 soit proche de son prédécesseur vu qu'il avait atteint des sommets de jouabilité, de level design et de réussite graphique.

Les graphismes de RS5 sont impressionants, les visages des personnages sont fins, les environnements sont détaillés, la modélisation des ennemis est très poussée (cf. le crocodile ci-dessus), la palette de couleurs est désaturée mais riche en sous-nuances.
Après avoir souffert de l'horrible design d'Elika dans Prince Of Persia, cotoyer Sheva est un régal, une référence en terme de character design féminin. On peut d'ailleurs penser que la présence de cette coéquipière métisse vise à éviter une stigmatisation ethnique des méchants. D'ailleurs une diversité de couleurs a été intégrée dans la foule des zombies. Ainsi on voit apparaitre des sortes de mexicains et des asiatiques dans les ennemis.

On peut regretter que le nombre de niveaux africains soit finalement assez réduit dans le jeu.
Passé le premier tiers du jeu, on à faire à des complexes industriels ou des bases sécurisées qui n'ont rien de spécifique à ce continent. Un des plus beaux niveaux, celui de la cité en ruines est d'ailleurs carrément emprunté à l'architecture Kmer, on retrouve les colonnes d'Angkor Vat.
On se demande pourquoi l'Asie du Sud-Est a servi de référence quite à entrer dans l'invraisemblance.

Du point de vu de la jouabilité, on est proche de RS4 avec quelques divergences.
La gestion de l'inventaire se fait désormais "in game" c'est plaisant sur le principe mais cela peut devenir très chaotique s'il faut exécuter des actions complexes au milieu d'une horde d'assaillants.
(Plante verte > donner/échanger > combiner? etc.)
On regrette l'absence des anciens raccourcis, comme celui qui permettait d'utiliser directement un spray ou une plante sans l'intégrer dans son inventaire. En revanche Sheva est douée pour guérir les blessures, réanimer, bref veiller à la survie de Chris si celui-ci lui confie spray et plantes.
Le passage à la boutique est inversement sorti du contexte du jeu et devient une occasion d'upgrade trop rare, limitée aux inter-chapitres. Honnêtement on regrette notre cher marchand de RS4 et son "Welcome stranger!".
De nombreux QTE viennent ponctuer l'aventure, contrairement à ceux de Prince Of Persia, ceux-ci sont réalisables et bien réglés.

Les ambiances sonores et musiques sont convaincantes, les sound Fx sont vivifiants (mention spéciale au son du spray).

Autre regret, le combat final est d'une difficulté invraisemblable même en mode normal, ça semble décidément une tendance lourde (comme dans Heavenly Sword). Le secours du lance roquette devient presque incontournable.
La durée de vie du jeu est aussi rallongée par les différents modes multijoueurs online et offline. En mode deux joueurs offline le split screen propose des vignettes horrizontales réduites qui rendent le jeu très difficilement lisible même sur un écran confortable.

En conclusion, Resident Evil 5 est une grosse production qui doit en partie sa réussite aux solides fondations posées par le précèdent opus. Pas de révolution mais une bien belle réalisation, du plaisir de jeu, que demande le peuple ? Du pain et des jeux !